Mon activité spiritualiste a pour principal objectif de ramener à la mémoire de tout un chacun la réalité de sa propre survivance.  Puisque notre âme survit à la mort, nous retrouverons alors d’autres individus qui nous ont précédé.  Principalement celles et ceux auxquels nous offrions et recevions amour et confiance. J’estime ainsi que cette remémoration peut nous être utile. En supportant notamment mieux les contraintes qu’exerce sur nous un monde aussi difficile que le nôtre.

Ce faisant, elle a une répercussion bénéfique sur la vision de notre propre existence. D’abord comme être incarné sur terre puis comme être éternel, l’un et l’autre venant se compléter. Car, lorsque cela est utile, voire nécessaire, il peut se produire une prise de conscience de soi et de l’autre. Une meilleur compréhension, également, des phénomènes de la vie et de la mort, de la société et du monde dans lesquels nous évoluons.

Et lorsqu’elle est suffisamment puissante, la prise de conscience apporte du réconfort là où il y avait de la peine. En outre, elle peut transformer une inquiétude en sérénité, changer une ignorance nerveuse en une connaissance sereine. Et contribuer à améliorer une foi en difficulté en un élan de joie et de générosité renouvelé.

Ainsi, au fond, dans ses rapports avec la médianimité et dans ses descriptions de l’au-delà, compris dans son sens le plus consensuel, le spiritualisme  sert davantage à améliorer la qualité de notre monde et de ses habitants qu’à témoigner seulement de sa réalité.