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« MERCI MAMAN», le témoignage spirituel de Marie-Alexandra

Témoignage de Marie-AlexandraPar ce témoignage, Marie-Alexandra a souhaité rendre hommage à la vie, à toutes celles et ceux qui, tour à tour, l’ont aidée à évoluer et à comprendre ce que nous sommes réellement, une partie d’un grand tout, d’une force universelle dont l’action est favorisée par notre capacité à lâcher prise.

Le témoignage est extrait d’une gazette publiée en juin 2014 (cliquez pour ouvrir)

Le don ne se résume pas à la sensibilité octroyant des capacités médiumniques ou de magnétisme. Le don est pour moi ce voile qu’on vous laisse soulever sur une réalité qui dépasse l’entendement et le formatage de l’esprit humain. Il est aussi, en présent, depuis l’autre monde, une main tendue, par la foi, qu’on ne lâchera jamais.

Les dernières années ont été extrêmes, aussi difficiles qu’extraordinaires. Depuis l’adolescence, une certaine sensibilité, des rêves prémonitoires, “d’heureuses coïncidences” apportant soulagement pour des êtres pour qui je sollicitais de l’aide par la prière, m’ont familiarisée avec l’idée que nous ne sommes jamais seuls.

Une nuit de janvier 2009, un rêve m’a particulièrement marquée : une femme mi-religieuse mi-voyante se tenait face à moi et me dit : « Ils attendent que vous soyez prête ». Il se trouvait des personnes en noir et blanc sur ma droite, un peu plus loin se tenait mon père… Il partit 8 mois plus tard.

Au cours de l’année 2010, je me sentais littéralement vidée au travail, à tel point que la moindre tâche me prenait beaucoup trop de temps et une énergie folle. Un après-midi, face à mon écran d’ordinateur, je me suis sentie comme aspirée pour me retrouver chez ma mère, assise dans un fauteuil, attristée par son départ. Revenue à moi dans l’instant, il me fut impossible de consentir à une signification qui tentait de s’imposer. C’était tout simplement inacceptable. Ma mère allait bien, je décidais de tenter d’oublier.

Cette expérience fut suivie par un phénomène vécu une fois lors d’un examen pour lequel “on me souffla la réponse”. Interloquée, je n’avais pas suivi ces instructions… dommage car cela m’aurait donné une meilleure note !

Cette fois, à mon travail, il n’était pas rare d’entendre plusieurs voix en simultané. Parfois sans lien avec moi, parfois taquines… mais dérangeantes pour mon esprit assez cartésien. J’ai cru devenir folle. J’ai pris cela pour du surmenage mais rien ne changeait. Ma soeur me communiqua les coordonnées d’une personne en mesure d’apporter quelques réponses : Victor Maïa. C’est avec gentillesse qu’il écouta et me donna son point de vue. Néanmoins, je refusais de me laisser aller à une explication bien trop facile pour mon esprit rationnel.

Quelques mois plus tard, alors que j’étais chez ma mère, je fis le rêve suivant : moins d’une dizaine de

personnes se tenait en cercle. Un homme blond dont je ressentais qu’il me parrainait, une sorte de garant, sortit de ce cercle en donnant l’impression de jeter l’éponge. Il me dit avec reproche et déception (je ne me souviens que d’une partie de la phrase) : « À quoi bon… si cela ne doit pas être compris! ». Je me suis réveillée avec un sentiment de honte terrible. J’ai alors dit à haute voix : « D’accord, je ne douterai plus de ce que vous m’envoyez ». Le matin même ma mère s’écroula dans mes bras inconsciente. On lui découvrit un cancer.

J’étais restée en relation avec Victor qui organisait à Neuville-sur-Saône une Journée de la Survivance de l’âme humaine et animale, accueillant ainsi une conférencière qui allait changer ma vie : Marie-Claude Stopaj. Sa conférence sur l’histoire d’Hélène Bouvier fut marquante à plus d’un titre.

C’est à cette occasion que je pus écouter un passage de l’histoire du Padre Pio qui, au cours de la maladie de ma mère, n’allait pas manquer de se rappeler à notre bon souvenir, jusqu’au prêtre qui eut la chance de le connaître et qui officiera pour la messe de funérailles de ma mère.

À ses côtés, pendant ce calvaire, beaucoup d’événements providentiels se sont produits. Cette maladie exigeait une véritable prise de conscience. Ce cancer m’apparaissait comme une remise en question de chacun d’entre nous, comme si le changement du comportement de l’entourage de ma mère pouvait avoir une influence positive sur cette masse tumorale. À contrario, notre entêtement l’aurait condamnée à un départ plus prompt, ou à de plus intenses souffrances.

Il nous a été offert, à ma mère et moi, assez de temps pour communiquer, pour lui prouver mon amour. À l’égard de sa dignité, de son courage, de son amour inconditionnel, je dirais qu’elle m’a offert sa maladie pour que je progresse.

La présence de Marie-Claude m’a véritablement sauvée, tel un phare dans une bien sombre perspective : un départ auquel je ne pensais pas pouvoir survivre. Grâce à sa fille Christine et à Victor, l’accompagnement de ma mère fut un véritable chemin spirituel… jusqu’à maintenant.

C’est avec le sourire que, sans me tourner vers ce qui aurait pu être un réconfortant mysticisme, je peux dire, grâce à ce que ma mère me montre à présent, que notre réalité, l’espace-temps, n’est vraiment qu’une vérité d’êtres incarnés.

« Nous ne sommes pas des êtres humains faisant une expérience spirituelle mais plutôt des êtres spirituels faisant une expérience humaine ».
Pierre Teilhard de Chardin

Phenix-Marie-Alexandra

Victor Maia

Victor Maia, spiritualiste, médium, voyant, Plouvien, Brest, Bretagne, Consultations médiumniques, guidances et voyances par téléphone, en cabinet ou à domicile en France et pays francophones.