William Jackson Crawford est né le 28 février 1881 à Dunedin, en Nouvelle-Zélande. Il a déménagé au Royaume-Uni en 1899 et a obtenu un baccalauréat et un doctorat de l’Université de Glasgow. Il a enseigné le génie mécanique à l’Université Queen’s de Belfast à partir de 1912 et a publié des ouvrages sur ce sujet.

Peu de temps après son arrivée à Belfast, il a commencé une enquête de quatre ans sur les phénomènes psychocinétiques signalés dans un cercle spirite. Il les décrit dans des articles du périodique spiritualiste Light et dans trois livres : The Reality of Psychic Phenomena (1916), Experiments in Psychical Science (1919) et The Psychic Structures in the Goligher Circle (1921).

En 1914, Crawford assiste à une séance avec Marthe Beraud (également connue sous le nom d’« Eva C »), médium à matérialisation qui a été largement étudié en Allemagne par Albert Schrenck-Nötzing. Cette séance échoue.

Cependant, plus tard cette année-là, Crawford a commencé à travailler avec un cercle spirite familial de Belfast et a rapporté avoir été témoin de phénomènes physiques puissants.

Crawford s’est suicidé le 30 juillet 1920 à l’âge de trente-neuf ans. Son corps a été retrouvé sur Pickie Rocks, Bangor. Un rapport du coronor indiquait qu’il était mort par empoisonnement au cyanure. Avant de mourir, Crawford envoya une lettre à David Gow, le rédacteur en chef du périodique Light, qui avait publié certains de ses rapports, expliquant que son effondrement était entièrement dû au surmenage :

“Mon travail psychique a été fait avant l’effondrement, et c’est le travail le plus parfait que j’ai fait dans ma vie. Tout ce qui s’y rapporte est absolument correct et résistera à tous les examens. Cela a été fait alors que mon cerveau fonctionnait parfaitement et qu’il ne pouvait pas être responsable de ce qui s’est passé… Je souhaite réaffirmer ma conviction que la tombe n’est pas la fin.”

1. La réalité des phénomènes psychiques

2. Expériences en science psychique

3. La mécanique psychique